C'est vrai que je ne parle pas souvent de vous. Pourtant, vous êtes nombreux, même bien plus nombreux que les filles, à me lire ou à me suivre sur les réseaux sociaux.

Du coup, vous avez forcément remarqué que dans la race humaine je ne shoot (presque toujours) que les filles.
Tiens, je viens seulement de comprendre pourquoi vous êtes si nombreux....
C'est vrai. Je ne prends que les femmes, leurs corps, leurs courbes ou l'absence de celles-ci qui m'envoutent par les expressions et les traits de leurs visages, leurs mouvements de mains gracieux, leurs rondes de chevilles fuselées, tout ça m'interpelle, m'attire et me donne envie de dégainer mon boîtier pour les saisir, les figer dans un instant pour qu'il ne disparaisse jamais, ce moment furtif, précieux et si beau.
Vous avez vu ?
J'ai encore trouvé le moyen de parler des femmes alors qu'à la base je voulais parler de vous, les hommes.

Comme les fins d'années ne sont pas vraiment my piece of cake, (je n'étais pas conçue pour le froid) j'ai pris la seule résolution que je pourrais tenir plus que 48 heures : je vais shooter les hommes aussi.
Peut-être.

Du coup j'ai attrapé les deux mâles que j'avais sous la main (traduisez : dans ma cuisine) et les ai trainés par les cols de leurs chemises à mon studio photo pour m'amuser dans la grande tradition des techniques des Studios Harcourt. Mes hommes de l’ombre mis en lumière.

Si vous aussi, vous avez envie qu’on s’amuse ensemble
pour vous retrouver figés à jamais, prenons rendez-vous en mars (pas la planète, le mois, vraiment je ne blague pas pour une fois).

Avant je ne peux pas, la Fashion Week Haute Couture arrive avec tout plein de jolis défilés (speeeed), backstages, soirées red carpet – et lorsqu'elle se termine c’est généralement à ça que je ressemble : red carpet.
Il va bien falloir que je retrouve un banc de sable blanc et ses cocotiers après tout ça ;) Donc rendez-vous portraits et books en mars.
Je vous embrasse, les hommes